Les édulcorants

Les édulcorants sont des substituts aux sucres. Dans le commerce, ils sont contenus dans de nombreux aliments et peuvent être ajoutés à la cuisine familiale.

Quand on est diabétique et qu’on aime le sucré, il est parfois difficile de se retenir. Dans le café, dans les yaourts, dans les desserts ou certaines boissons, il est possible d’utiliser des édulcorants. Ce sont des produits qui imitent le goût du sucre, mais qui n’en contiennent que très peu, voire pas du tout.

Comment s’y retrouver ?

On distingue deux types d’édulcorants. D’abord, il y a les édulcorants « intenses ». Ils n’apportent aucune calorie. Les plus connus sont l’extrait de stévia et surtout l’aspartame, qu’on trouve notamment dans les « sucrettes ». Mais il y a aussi le sucralose, l’acésulfame de potassium, et quelques autres.

Ensuite, il y a les édulcorants « de masse », aussi appelés édulcorants caloriques. Ceux-ci apportent des calories, mais en quantités moins importantes que les sucres normaux. L’édulcorant calorique le plus connu est le fructose, baptisé ainsi parce qu’on en trouve en grande quantité dans les fruits, mais aussi dans le miel.

Dans la catégorie des édulcorants caloriques, on trouve aussi tout un tas de substances aux noms barbares regroupés dans la famille des polyols : sorbitol, maltilol, isomalt, lactilol, mannitol, xylitol. Sur vos étiquettes de produits, ces édulcorants peuvent être désignés sous le terme « sucre modifié ».

Exemple :
Friandise sans sucre (pour 100 g)
Glucides : 99,2 g, dont sucre : 0.2 g et polyols : 99 g.

Ne pas abuser

Ce n’est pas parce que les édulcorants ne font pas grossir et ne jouent pas sur votre glycémie que vous devez vous lâcher complètement. L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire (ANSES) conseille de limiter les quantités d’édulcorants, notamment chez les patients diabétiques. Il y a deux raisons principales :

1. Pour diminuer l’attirance pour le goût sucré.

2. Parce qu’il n’est pas encore démontré que les édulcorants ne sont pas mauvais pour la santé. Trop peu d’études d’impact ont été réalisés pour écarter le risque de nocivité. Il est donc recommandé d’éviter ces produits chez les personnes fragiles : femmes enceintes, enfants, diabétiques.

Enfin, l’ANSES estime qu’il n’existe pas d’élément permettant d’encourager la substitution des sucres par des édulcorants intenses. L’agence recommande de boire de l’eau, au lieu de remplacer les boissons sucrées par des boissons édulcorées.