Diabète et conduite : déclaration obligatoire

Le diabète ne vous empêche pas de conduire. Mais vous devez déclarer votre maladie.

Que vous soyez déjà titulaire de votre permis de conduire ou que vous souhaitiez l’obtenir, il est nécessaire de déclarer votre diabète auprès de la préfecture.

Si vous comptez passer votre permis, la déclaration du diabète se fait lors de l’inscription à l’auto-école. Avant l’examen de conduite, vous passerez une visite médicale avec un médecin agréé par la préfecture.

Si vous conduisez déjà, prenez directement rendez-vous avec un médecin agréé. Vous en trouverez la liste sur le site de la préfecture, en suivant ce lien

Comment se déroule la visite médicale ?

En amont de votre visite chez le médecin agréé, demandez à votre médecin traitant ou votre diabétologue un certificat médical. Vous pourrez le présenter lors de la visite. Il apporte des précisions sur votre traitement, l’équilibre de votre maladie, l’absence de complications, etc.

Lors de la visite, l’accent est mis sur l’hypoglycémie, sur la conscience que vous avez de ce phénomène et de ses risques, et sur l’équilibre de votre maladie. Les résonances ophtalmologiques et cardiovasculaires du diabète sont également surveillées.

Le tarif de la visite médicale est de 33 euros si vous vous rendez dans le cabinet d’un médecin agréé, et de 42 euros si vous passez devant la commission. Ces frais ne sont pas remboursables par la sécurité sociale. Cette visite est à renouveler tous les 5 ans.

Ne prenez pas de risques inutiles

Si vous ne déclarez pas votre diabète à la préfecture, ou si vous ne vous soumettez pas au contrôle médical, votre permis de conduire est invalidé. Votre assurance peut se rétracter en cas d’accident, et peut donc refuser de couvrir les dommages éventuels.

Si vous étiez déjà conducteur au moment du diagnostic diabète, vous devez informer votre assureur par courrier recommandé avec AR. Si vous avez passé votre permis de conduire alors que vous étiez déjà diabétique, vous devez préciser votre maladie au moment de la souscription du contrat.

Quoi qu’il en soit, l’assureur ne peut pas vous refuser l’adhésion, et cela ne doit pas engendrer de majoration de prime sauf si le handicap génère un aménagement de la voiture.

Tous ces points sont valables dès la conduite accompagnée.