Vivre sa religion
Pour les personnes diabétiques, suivre une religion n’est pas un souci en dehors de la problématique du jeûne, source de graves complications s’il n’est pas anticipé.
Le jeûne religieux n’est pas une pratique anodine lorsque l’on est diabétique, car il expose à des risques de complications, principalement hypoglycémiques. Pour autant, il est possible de le pratiquer sous certaines conditions, à discuter avec son médecin traitant. Voici les principales mesures à prendre.
1. Renforcer la surveillance glycémique et l’autocontrôle.
2. S’informer de la prise en charge des hypoglycémies et des hyperglycémies, et prévenir ses proches des problèmes potentiels.
Hypoglycémie : cas de force majeure
En cas d’hypoglycémie, il est impératif d’interrompre le jeûne : c’est tout simplement une question de survie. Vous êtes en hypoglycémie si votre mesure de glycémie passe sous la barre des 0,70 g/l.
Pour éviter ce genre de désagrément, il faut prévenir votre médecin traitant que la période de jeûne approche, et adapter votre mode de vie.
- Revoyez le planning des repas, adaptez le traitement avec votre médecin traitant.
- Limitez l’activité physique et sportive durant la période de jeûne, surtout durant les périodes de fortes chaleurs.
Rupture du jeûne
Pour compenser le jeûne, les repas que vous vous autorisez sont souvent copieux et variés. Lorsque le jeûne est rompu, faites attention à ne pas consommer de façon trop importante des aliments gras et sucrés qui risqueraient de déséquilibrer brutalement votre glycémie.
Avant tout, nous vous invitons à consulter et discuter avec votre médecin traitant ou votre diabétologue avant le début du jeûne. Ce sont les seuls interlocuteurs compétents pour juger de votre état de santé et pour adapter votre traitement. Le jeûne prolongé, sans un suivi médical préalable, peut aboutir à de graves complications.